Journaliste franco-mexicaine demeurant à Paris, Auxilio Alcantar a travaillé pendant 20 ans à Radio France Internationale (RFI) : présentation du journal, production de reportages et magazines culturels, politiques et de grands débats de société. Elle a donné des cours de production radiophonique à des radios partenaires de RFI. Elle fut correspondante à Paris de la Radio Suisse Internationale, Stéréo Rey, du supplément culturel « el Angel » du journal mexicain Reforma et également correspondante de la radio Allemande Deutsche Welle.
Elle est licenciée en Sciences de la Communication de l’UNAM et, elle a une maîtrise et un DESS en Communication Politique et Sociale de la Sorbonne à Paris. Elle étudia les techniques de la TV à l’Ecole Supérieure du Journalisme à Paris, elle a suivi des cours de vidéo et de montage au Centre de Formation professionnelle des journalistes (CFPJ), puis des cours d’éclairage et effets spéciaux chez Andésite Formation. Elle fut co-réalisatrice du documentaire « Porfirio Diaz, un siècle d’exil » et créa l’entreprise de production audiovisuelle France Doc productions.
Réalisateur indépendant de nationalité française. Christian Beltrame est auteur de documentaires de type culturel : les maisons des écrivains ; Robert Tatin ; les artistes latino-américains à Paris ; Porfirio Diaz, un siècle d’exil.
Après une licence et une maîtrise en Gestion des entreprises, il est diplômé en droit immobilier et a géré du patrimoine historique. Il s’orienta ensuite vers sa grande passion : l’image. Il s’est formé avec le réalisateur Sergio Garcia Michel avec qui il a pris des cours dans le domaine de la prise de vues, des techniques narratives, les types et composition des plans, l’éclairage. A l’école Créa Image de Paris, il se perfectionne en montage son et en montage vidéo sur Final Cut studio Pro. A Andésite Formation, il se perfectionne en effets spéciaux et sur le logiciel Motion. Il créa en 2011 l’entreprise France Am-Lat productions qui fusionna en 2014 avec France Doc productions.
Porfirio Diaz, qui présida aux destinées du Mexique pendant plus de 30 ans, arrive en France en juin 1911 après avoir démissionné. Il passe les dernières années de sa vie à Paris, où il meurt le 2 juillet 1915. L’ex président du Mexique repose au cimetière du Montparnasse à Paris.
L’objet du documentaire est de faire découvrir Porfirio Díaz à travers sa contribution primordiale à l’essor du Mexique à la fin du XIXe siècle (construction des réseaux ferré et routier, télécommunications, eau potable, électrification, hôpitaux, écoles, la première université, monuments…). On lui reconnaît aussi le redressement de l’économie, l’ouverture du pays au reste du monde, la diversification du commerce en privilégiant la France sans oublier les échanges culturels et scientifiques avec Paris.
Avant d’arriver au pouvoir, Díaz avait combattu militairement la France lors de la deuxième expédition française au Mexique (1861-1867). Et pourtant, le général Díaz reçoit tous les honneurs politiques et militaires pendant son exil à Paris. Pour quelles raisons ? Le documentaire revient sur les faits. Des historiens analysent les motivations qui ont conduit Napoléon III à déclencher l’intervention au Mexique et le soutien apporté par l’empereur à l’instauration de l’empire de Maximilien. Outre le récit de cet épisode historique, il est mis en lumière la capacité des deux pays à rétablir promptement les relations diplomatiques.
Pendant son mandat, Porfirio Díaz favorise l’implantation des Français au Mexique, notamment celle des Barcelonnettes, qui vont contrôler le secteur textile avec 130 usines, mais aussi des grands magasins conçus sur le modèle parisien du Bon Marché. Les Français possèdent alors les plus grandes usines de papier comme de cigarettes et dirigent plusieurs banques, mais ont surtout le monopole de l’émission du papier-monnaie. La reconnaissance de la ville alpine à Porfirio Díaz est encore visible avec une avenue portant son nom. Barcelonnette se fait appeler la ville mexicaine de France.
En alternance avec le vécu de son exil, le documentaire s’attache aussi à décrire les origines et conséquences de la révolution mexicaine (qui précipitera le départ de Díaz de la scène politique du pays), les rébellions successives, les pressions et l’invasion militaire des États-Unis mais aussi les prémisses européens de la Première Guerre mondiale. Militaire rompu au jeu politique, Díaz a suivi et analysé attentivement les événements des deux continents.
Les relations franco-mexicaines ont une longue histoire, avec des liens culturels, diplomatiques et commerciaux très forts. Porfirio Díaz a joué un rôle prépondérant dans le rapprochement des deux nations. Un siècle après son exil, sa vie et son œuvre méritent d’être rappelés.
Le documentaire est illustré d’images d’archives (photos et films de l’époque), d’interviews de grands historiens mexicains et français, de témoignages d’un membre de la famille Díaz, de prises de vues réalisées en France et au Mexique. C’est un travail d’environ 8 mois d’investigations et de tournage.
Documentaire réalisé par Auxilio Alcantar et Christian Beltrame.
Nicolas Sarkozy est né en 1955. Il est avocat de profession et il a à son actif une longue trajectoire politique : député, Ministre du Budget, Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Communication, Ministre de l’Economie et des Finances. Il fut le leader du parti UMP qui le mènera à la présidence en 2007. Malgré un bilan contesté, il s’est présenté comme candidat à sa propre succession aux élections de 2012 qu’il perdra face à François Hollande. Certains analystes considèrent que l’échec de Nicolas Sarkozy est dû à son style, sa personnalité et aux mesures impopulaires qu’il a mis en œuvre à savoir : la réforme du système des pensions en augmentant l’âge de départ à la retraite, la chute du pouvoir d’achat, la suppression d’emplois et un discours qui se rapprochait des thèses de l’Extrême droite dans les derniers jours de campagne. Cependant, d’autres analystes considèrent que le Président transforma positivement l’avenir de la France : il a su mener la sévère crise financière, il donna plus d’autonomie aux universités et joua un rôle primordial dans la construction de l’Union Européenne. Sarkozy cherchera t il la revanche en 2017 ?.
François Hollande est né en 1954 dans la ville de Rouen. Il étudia la Politique dans les grandes écoles française dans lesquelles se forme la classe dirigeante du Pays. A l’âge de 20 ans, il dirigea le syndicat des étudiants de gauche (UNEF) et à 25 ans il adhèrera au Parti Socialiste. Il fut conseiller aux affaires économiques et député de Corrèze. En 1997, il est élu comme Secrétaire du Parti Socialiste, poste qu’il occupa jusqu’à ce qu’il devienne le candidat de sa formation politique pour les élections présidentielles de 2012, élections qu’il remportera face à Nicolas Sarkozy. François Hollande a proposé de lutter contre le chômage et le capitalisme financier, de créer 60000 emplois dans le secteur de l’Education Nationale, de réduire le déficit public de 3% pour 2014 et …d’être un président exemplaire. Des mois après son élection, les promesses se poursuivent mais la réalité est autre. Selon les sondages d’opinion, Hollande est le président le plus impopulaire de la Vème république. Les choses changeront elles d’ici à 2017 ?
Manuel Felguérez est né à Zavatecas au Mexique en 1928. Tout d’abord il effectue ses études à Mexico et ensuite à l’Académie de la Grande Chaumière à Paris comme disciple du Maitre russe Ossip Zadkine. Felguérez parcourt le cubisme, l’expressionisme, il interpelle l’esthétique nationaliste des muralistes pour s’inscrire finalement comme peintre et sculpteur en Art abstrait. Ses œuvres ont été exposées dans des musées à San Francisco, Paris, Bruxelles, Londres, Venise, Madrid, Lisbonne, New Delhi, Jérusalem, Le Caire, Santiago du Chili, Cordoba en Argentine, entre autres. Manuel Felguérez demeure au Mexique et dans l’un de ses voyages à Paris, il nous relate son histoire et son amour pour la France.
Jean-Luc Mélenchon est né au Maroc en 1951. Il y passa son enfance. A l’âge de 11 ans, il arriva en France. Plus tard, il participera aux évènements de Mai 1968, adhèrera au Trotskisme puis au Parti Socialiste durant quasiment 30 ans. Il a été député, eurodéputé et ministre. Il s’est présenté comme candidat à l’élection présidentielle de 2012, arrivant en 4ème position. Mélenchon fustige la mondialisation libérale, le recul des droits sociaux, la misère croissante, et il dénonce l’abîme entre les riches et les pauvres.
Des millions de parisiens, touristes et badauds peuvent admirer chaque année les plages que la Mairie installe pendant le mois de juillet et Aoûle long des quais de la Seine en plein cœur de Paris. On peut y voir de tout : des tonnes de sable qui sont déversées et qui simulent la plage, des centaines d’arbres, des palmiers, des parasols, des chaises longues et des endroits pour pratiquer du sport ou des activités artistiques.
Pierre de Thoisy est un pilote automobile français qui a participé à plus de 400 courses automobiles dont les 24h du Mans, les 24h de Nürburgring, et bien entendu la célèbre Carrera Panaméricana du Mexique où il a remporté 7 victoires. Cette course automobile a été créée en 1950, mais elle a été interrompue en 1955 en raison d’un grave accident. Elle reprend en 1988 sous la forme de rallye. Elle attire de nombreux pilotes du monde entier avec des voitures anciennes de grandes marques. La carrera panamericana dure une semaine et traverse une bonne partie du Méxique, du sud au nord. Pierre de Thoisy nous raconte sa passion pour les automobiles, la vitesse …et la panamericana.
Chaque nuit des centaines de touristes assistent au spectacle du célèbre cabaret parisien situé dans le quartier de Montmartre. Entre les applaudissements, il est évoqué l’ambiance de la Belle-Epoque, la décoration quant à elle avec les peintures de Toulouse-Lautrec, rappellent les célèbres artistes qui se sont produits dans cette salle : Mistinguett, Yves Montant, Edith Piaf, Ginger Rogers, Frank Sinatra, Charles Trenet ou Charles Aznavour, entre autres. Les gens viennent pour se remémorer le passé mais aussi pour profiter du présent, en particulier du spectacle des Doris Girls, des jeunes d’une exceptionnelle beauté qui dansent dans ce mythique cabaret.
En France, il manque aussi bien de médecins généralistes que de spécialistes. Font défaut les chirurgiens, les obstétriciens, les radiologues, les anesthésistes, les ophtalmologistes, psychiatres, réanimateurs et urgentistes. Pour assurer le fonctionnement des hôpitaux, des cliniques et des cabinets de consultation dans les zones éloignées ou dans les zones rurales, la France doit embaucher des médecins étrangers.
La France bat le record européen de la population canine présente sur le territoire et le phénomène va en augmentation. A tel point que les professionnels du marketing parle de « Dog attitude », la passion démesurée des maitres qui génère une chic-tendance : manteaux de Haute Couture en cachemire ou en fine peau, du pâté au caviar pour le déjeuner, des bottines antidérapantes pour les temps de pluie, des calçons en soie, des hôtels 5 étoiles pour héberger les quatre-pattes quand le maître part en voyage, session avec un psychanalyste, shampooings, poudres contre la mauvaise haleine et des parfums canins. Quelle vie de chien !!
Le château de Versailles est, après la Tour Eiffel et le Musée du Louvre, le monument le plus visité de France. Il accueille plus de 6 millions de touristes par an. Actuellement, c’est un musée mais il fut par le passé la résidence officielle du Roi Louis XIV et le siège de la monarchie absolue pendant près d’un siècle entre 1682 et 1789. Les jardins ont été conçus par le grand paysagiste jardinier André Le Nôtre. Quant à la construction du château, nous la devons à l’architecte Louis Le Vau, entre autres. Ici l’histoire de ce château.
Le 23 Aout 1911, le monde culturel et artistique de France resta perplexe devant la nouvelle du vol du portrait de la Joconde. L’œuvre du peintre italien Léonard de Vinci avait une place d’honneur dans l’une des galeries les plus importantes du musée français.
A 30 Km de Paris se trouve le petit village d’Auvers-sur-Oise. Il est emblématique car c’est ici que nous pouvons découvrir l’ultime demeure du peintre Vincent Van Gogh qui mourut à 37 ans. Le grand peintre vivait dans la chambre N°5 de l’auberge Ravoux, classée aujourd’hui comme monument historique. A quelques pas de là, il y a l’église que peintre illustra tellement bien et un peu plus loin, se trouve le cimetière où repose Van Gogh à coté de son frère Théo.
La Franc-maçonnerie apparaît dans l’imaginaire collectif comme un mythe, certains pensent que c’est un monde occulte plein de secrets alors que d’autres pensent que c’est quasiment une secte. Mais pour ceux qui veulent découvrir ce qu’est réellement la franc-maçonnerie, il existe à Paris un musée consacré à cette institution qui verra le jour en Europe vers la fin du XVIIème siècle. Le musée se situe dans le IXème arrondissement de Paris, c’est un bâtiment de plus de 400 m2 qui expose plus de 10000 objets et il y a une bibliothèque avec plus de 23000 livres.
Dans son récent ouvrage, le journaliste et écrivain Alain Riding analyse la vie culturelle à Paris pendant l’occupation allemande en France. A cette période, les activités culturelles ne se sont pas interrompues : resteront ouverts 105 cinémas, 25 théâtre et plus de 20 cabarets afin d’assurer la subsistance des artistes mais aussi pour divertir la population démoralisée.
Le train intercontinental le plus célèbre du monde, décoré par René Lalique rend hommage à l’œuvre du grand poète du verre et père de la joallerie moderne. Il y a 20 ans, Lalique entra également dans le monde de la parfumerie et ce fut dans l4orient Express le 19 Janvier 2012 qu’eut lieu le grand anniversaire. Le long itinéraire de l4orient Express, créé en 1883, a été écourté au fil du temps. Mais son souvenir reste dans la mémoire des voyageurs du monde : il a été le train le plus beau et le plus luxueux, le premier à réunir l’Europe et l’Asie.
Des interviews et des articles préparés pour le supplément culturel"El Ángel" ("L'Ange") de "Reforma" ("Réforme")
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France Doc Productions
5 rue Péclet
75015, Paris
France
e-mail:
christianbeltrame@francedocproductions.com
auxilioalcantar@francedocproductions.com
20 de mayo de 2012
Auxilio Alcantar
Carlos Fuentes eligió París como su destino final, en el cementerio de Montparnasse, donde descansan los restos de grandes artistas, pero donde también lo esperan sus hijos Carlos y Natasha Fuentes Lemus. Esta semana, la noticia de su muerte tuvo resonancia en Francia, donde Fuentes encontró lectores y amigos; donde su obra fue leída, admirada y analizada. Entrevistados en París, Jean Daniel, Florence Olivier, Claude Fell y Ramón Chao lamentan la muerte del intelectual y, a la vez, la del amigo entrañable
Fell: Polígrafo y Universal
Como un escritor universal y un personaje completo, abierto a la literatura; como un hombre que escribía y, al mismo tiempo, reflexionaba sobre la condición de escritor, recuerda Claude Fell a Fuentes. "Alguien capaz de hablar con mucha pertinencia, tanto de Cervantes como de Kundera, por ejemplo. O sea, una cultura universal. Leía todo lo que se publicaba, estaba al tanto de todo y sabía, como Octavio Paz, aprovecharlo, utilizarlo y difundirlo", asegura Fell, especialista en literatura latinoamericana. En entrevista, el ensayista y traductor lamenta la muerte de su amigo Carlos Fuentes.
"Tengo una inmensa tristeza porque era un gran amigo y lo admiraba enormemente. Cada vez que venía a París y teníamos oportunidad de vernos, nos veíamos. Lo conocía desde hacía muchos años. Mi esposa (Eve-Marie Fell) y yo tradujimos al francés dos de sus libros, La campaña y Valiente mundo. Yo hice después la traducción del ensayo Cervantes o la crítica de la lectura, y soy coautor de un libro sobre él, que reúne textos de Fuentes, investigaciones sobre su obra y correspondencia inédita. Es realmente una gran pena la que siento hoy".
A nivel literario, ¿cuál es la importancia de Fuentes? Utilizo la palabra que se usó con Alfonso Reyes, creo que era un inmenso "polígrafo", en el sentido positivo del término. Fuentes era dramaturgo, ensayista, novelista, cuentista.
¿Y si tuviera que destacar sólo una o dos de sus obras? La región más transparente, que es el primer libro que leí de él. La muerte de Artemio Cruz es también un gran libro y, por supuesto, Terra Nostra. Son obras importantes por la maestría con que fueron escritas. Terra Nostra es una obra maestra. Esos libros me gustan también por la reflexión humanista que se desprende de ellos. No es sólo una reflexión sobre la identidad mexicana, como en los primeros de sus libros, sino también una relación entre Europa y América, y muchos temas que él dominaba totalmente.
Hoy todos los diarios y revistas franceses hablan de él, rindiéndole homenaje. ¿Era Fuentes importante para Francia? Sí, en Francia mucha gente lo conocía. Hace dos años, cuando México fue el país invitado en el Salón del Libro de París, él estuvo con nosotros en un salón y dio una conferencia. La gigantesca sala estaba repleta. La gente lo conoce y lo lee en Francia. Para una mayor divulgación, sus libros fueron publicados también en edición de bolsillo. Son obras accesibles a mucha gente. Es, junto con Gabriel García Márquez, el escritor latinoamericano más conocido en Francia.
¿Qué anécdota puede compartir? Hace muchos años (creo que en 1973) presentó en Aviñón El tuerto es rey. Yo escribía en aquella época en el periódico Le Monde. Me invitó junto con otras personas y nos encontramos en grupo en Aviñón. Estaban García Márquez, Mario Vargas Llosa, José Donoso, fuimos a buscar también a Julio Cortázar, que vivía cerca, y nos reunimos. Fue un encuentro que me dejó un recuerdo imborrable.
Olivier: Imaginario en Libertad
"Fuentes seguirá viviendo, porque los lectores somos los fantasmas de los escritores. Así lo escribió él, y así lo retomo yo", afirma la ensayista Florence Olivier.
Para la crítica francesa, lo que debe destacarse en la obra de Carlos Fuentes es la extraordinaria libertad y soltura de su imaginario "Su defensa e ilustración del género de la novela, su pasión por la novela, por la ficción, y su capacidad de reflexión y de ensayista, y en las formas de la ficción", explica. "Es ver cómo el pensamiento se traduce en historias, para decirlo simplemente".
Olivier, autora de Carlos Fuentes o la imaginación del otro, señala que recibió la noticia del fallecimiento con mucha tristeza.
"Todavía estoy incrédula, porque pensaba que iba a escribir las muchas novelas anunciadas en su Edad del Tiempo, la arquitectura de la obra completa de ficción. Anoche conté los títulos que había anunciado y creo que conté como seis obras que aún esperan".
Recuerda que lo conoció a través de sus libros, en 1984; y, personalmente en Estados Unidos, durante un coloquio dedicado en parte a su novela Aura, en 2002.
"Después lo vi muchas veces en cuestiones académicas; para sus 80 años, en un congreso en torno a La región más transparente, por los 50 años de la novela", dice.
"Me dio alegría haberlo visto en París hace unos meses, durante un coloquio que organicé en su presencia, en el mes de octubre. Lo vi contento y feliz en ese momento. También lo había visto muy feliz en la Universidad de Burdeos, donde le dieron un Doctorado Honoris Causa (en octubre de 2011)".
Olivier señala que hace apenas 10 días participó en un coloquio en Los Ángeles, dedicado a la obra de Fuentes.
"Leí un trabajo sobre Terra Nostra, novela extraordinaria, que empecé a trabajar recientemente. Este libro es un monumento en la trayectoria de la obra. Muchos lectores de Fuentes consideran monumental también la primera parte de la obra, pero yo he trabajado más la segunda, las novelas publicadas después de 1985".
Según Olivier, Terra Nostra es una gran memoria de la cultura hispanoamericana, de la América española, y es toda una historia del pensamiento occidental.
"Es un elogio del humanismo, de cómo hubiera podido ser el humanismo en América si hubiese sido otra la colonización".
Recientemente, dice, volvió a leer Una familia lejana.
"Es una novela extremadamente llena de gracia, francomexicana o mexicano francesa, mejor dicho. Toda una fábula sobre historias que se entrecruzan entre Francia y México".
La ensayista también evoca Carolina Grau, una colección de cuentos. "Es muy estilizada, donde vuelve sobre sus amores, de ficción o literarios. Sobre historias que desde la adolescencia lo persiguen, como El Conde de Montecristo, por ejemplo".
En la Universidad de París III, La Sorbona, Olivier ha impartido cátedra sobre la obra de Fuentes.
"Estoy ahora en literatura comparada, entonces comparé Manhattan Transfer, de John Dos Passos, con La región más transparente. También Constancia y otras novelas para vírgenes, en especial sobre la relación entre la ciudad, la arquitectura y la literatura".
A lo largo de su trayectoria, el escritor mexicano recibió múltiples premios, como el Rómulo Gallegos, el Cervantes o el Príncipe de Asturias, pero no el Nobel, que de acuerdo con Olivier debió tener.
"Los lectores de Fuentes sí lo esperábamos. Y yo creo que se lo merecía".
Chao: Siempre con 'X'
"Hoy, mi pena es grande, no me lo esperaba", expresa el periodista y escritor Ramón Chao sobre la muerte de Fuentes. "La última vez que lo vi fue hace un año en Mallorca, cuando le dieron el Premio Formentor de las Letras 2011. Estuvimos hablando un buen rato; él, como siempre, muy afectuoso, muy correcto, muy elegante".
¿Cómo lo conoció?
Lo conocí por Mercedes Iturbe, cuando creamos en París el Premio Juan Rulfo. Carlos nos ayudó en la selección de escritores para el jurado, y desde entonces nos llevábamos muy bien.
¿Recuerda alguna anécdota?
Hay algo de lo que me acuerdo. Fuentes era Embajador de México en Francia (en 1974), dimitió creo que tres años después, en protesta contra la nominación del nuevo embajador de México en Madrid, el ex Presidente Díaz Ordaz (a quien Fuentes juzgaba responsable de la masacre de estudiantes en México). Yo fui a verlo a la Embajada (para un artículo que iba a publicar en la Revista Triunfo), charlamos mucho sobre la cuestión. Me fui y al llegar a la radio (RFI) me llamó por teléfono y me dijo: "Oye, Ramón, para el artículo, escriben México con 'x', ¡eh!".
Yo le respondí: "¡Hombre, claro!, yo quiero mucho a México y sé que lleva 'x'. La cruz en la frente". Él contestó con mucho humor: "No, no tanto. Ése era Alfonso Reyes".
Después comentó la historia de la "x" y la "j". Acabé por hacer un segundo artículo, México siempre con "x". Debo confesar que mi primera novela está muy influenciada por Aura, la utilicé para un personaje. Un día se lo conté y me contestó: "Bueno, hombre, siempre hay que partir de algo, ¿no?".
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